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le musée de la mine d'auchel

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23 novembre 2007

Le Musée fête la Sainte Barbe

Mardi 4 Décembre

Jour de

la Sainte Barbe

au Musée de

la Mine Jacques

DERAMAUX

Venez découvrir le Musée de la Mine d’Auchel.

Visite guidée de 2 heures suivie de la dégustation du « Briquet », le casse-croûte du mineur offert dans une galerie au fond de la Mine.

Départ des visites : 8 h 30 ; 10 h 30 ; 13 h 30 ; 15 h 30 ; 17 h 30.

Tarif : adultes et enfants : 2,50 €

            gratuit pour les enfants de moins de 6 ans

Réservation conseillée au Musée de la Mine les mardis et jeudis de 9 h à 12 h

(tél. : 03.21.52.66.10 ou 06.88.78.52.06).

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Mardi 4 Décembre

Théâtre : César DANGLOS revient des enfers ! au Centre Culturel l’Odéon d’Auchel

César Danglos est mineur sur le site de Courrières. Le 10 mars 1906, c’est la catastrophe : 2 000 mineurs sont pris au piège au fond lorsqu’une terrible explosion ravage

110 km

de galeries des puits de Méricourt, Billy-Montigny et Sallaumines.

Pendant vingt jours et vingt nuits, César et douze de ses camarades vont errer dans l’enfer souterrain. Il nous raconte son voyage au bout de la nuit et de la mort.

Un témoignage inédit, brut et bouleversant, de la main même de César Danglos, un des 13 rescapés de la catastrophe qui fera 1 099 victimes.

Spectacle à 15 h et à 20 h, tout public.

Durée : 1 heure.

Entrée : 5 € et 7 €.

Renseignement au 03.21.61.92.03

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Du 1er au 10 Décembre

Exposition sur GERMINAL au Centre Culturel l’Odéon d’Auchel

Reproduction de dessins d’E. Zola et F. Férat (1885-1886)

Du lundi au jeudi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 15.

Le vendredi de 8 h à 12 h.

Entrée libre. Renseignements au 03.21.61.92.03

Vendredi 14 Décembre

Séance de Cinéma au Ciné Théâtre d’Auchel

20 h 30 : LES VIRTUOSES

Précédée d’une projection du court métrage « le conte de la Mine » tourné l’hiver dernier en partie au Musée de la Mine d’Auchel.

« Les Virtuoses » est un film britannique de 1997. Durée : 1 h 47.

Séance supplémentaire le mardi 18 décembre à 19 h 30.

Tarifs :  5 € (tarif normal)

            4 € (étudiants/lycéens)

            2,50 € (moins de 15 ans)

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14 novembre 2007

Cafougnette

Cafougnette

Raconter une aventure de Cafougnette, faisait la joie des mineurs et on ne peut pas s’imaginer le folklore des mines du Nord - Pas-de-Calais sans lui.

Cafougnette est né de l’imagination du poète et mineur Jules Mousseron, né à Denain en 1868 et décédé en 1943. 1899 Dans La chanson intitulée " l’mariache à chabots ", Cafougnette apparaît pour la première fois, ensuite dans un monologue " Cafougnette à Paris ". Le journal local L’Galibot, publie vers 1900, une mise en scène sous forme de petites histoires en patois, destinées à faire rire les lecteurs de cette gazette rédigée par plusieurs auteurs, dont Mousseron.

Ce héros connaît une renommée immense car le poète mineur donne en 40 années plus de 1 000 représentations dans le Bassin Minier. Les mineurs ont rapidement adopté ce personnage, mineur comme eux, et lui ont ensuite attribué, dans la tradition orale, toutes les histoires que les amuseurs colportaient d’une fosse à l’autre, d’un coron à une cité ouvrière.

Cafougnette appartient au folklore régional et devient la vedette de toutes ces histoires pour rire qui circulent, devenues des " cafougnettes " qui sont le fruit de l’imagination populaire et traduisent la bonne humeur des Gens du Nord.

14 novembre 2007

visite du Musée

Projet1

Jours d'ouverture:

  Permanence le Mardi et Jeudi matin de 9 à 12 heures

  sans rendez-vous.

Tout le reste de la semaine sur rendez-vous, samedi et

dimanche compris.

Pour tous renseignements:

     Appeler au 0321526610

Projet2

10 novembre 2007

Les Polonais

Solidarnosc

Les Polonais

1906 : 1ère arrivée d’émigrés polonais dans les mines.

1913 : Nouvelles arrivées dans le Bassin Minier, les mineurs polonais de Westphalie fuyant la répression prussienne.

A la fin de la première guerre mondiale, il faut de la maind’œuvre à la France pour remplacer ses 1 395 000 morts et ses 2 800 000 invalides.

Le 3 septembre 1919, une convention est signée entre la France et la Pologne où le chômage sévit. La sélection des candidats est effectuée par des commissions françaises. On vérifiait l’état physique des émigrés. Les porteurs de varice ou les femmes enceintes étaient impitoyablement refoulés. Ceux qui étaient acceptés arrivaient par voie ferrée ou par mer. Sur les 400 000 Polonais arrivés en France à cette époque, 60 000 repartirent, ne pouvant s’adapter aux dures conditions de vie en émigration.

Les Polonais émigrés sont très pauvres et ne possèdent aucune qualification professionnelle. Ils sont accueillis par les compagnies houillères : 3 ou même 4 familles sont logées dans la même maison. Comme ils ne possèdent rien, quelques meubles sont livrés par les houillères qui pratiquent dès le départ la retenue sur salaire. De même, les commerçants ont l’ordre d’accorder crédit pour aider ces émigrés à vivre.

Les ménages sont disloqués : bien souvent, le mari est venu seul, essayant de gagner de l’argent pour faire ensuite venir son épouse. Les couples sont séparés de leurs enfants : ceux-ci étant restés au pays avec les grands-parents. Des banques polonaises recueillent les économies des mineurs qui désirent presque tous repartir avec un pécule afin d’acheter ensuite une propriété en Pologne. Les paroisses polonaises se créent rapidement sous l’impulsion de 46 prêtres polonais qui accompagnent les émigrés. Autour des églises, on assiste en même temps à une prolifération d’associations diverses.

10 novembre 2007

La Sainte Barbe

La Sainte Barbe

Les compagnies minières créent les semaines de Sainte Barbe. A cette période, les mineurs ne remontaient quasiment pas. L’enjeu était le paiement au rendement avec prime, et aucune contrainte d’arrêt de travail. Alors pas de limite dans l’effort ! Combien de mineurs dirent qu’ils partirent qu’il faisait nuit, et qu’ils revinrent qu’il faisait nuit brune !

Cette sainte, vierge et martyre du IIIème siècle, est la patronne des mineurs. Fêtée le 4 décembre, elle les protège des accidents au fond.

Avant 1914 existait la quinzaine Sainte Barbe : du 16 au 30 novembre inclus. Pendant cette période, les compagnies autorisaient de longues journées de travail (un demi poste de plus par jour), afin d’augmenter la paie des ouvriers, ce qui pouvait aller jusqu’à 75 % d’augmentation. Même le dimanche était considéré comme une journée de travail normale. Les journées de travail de 10 à 12 heuresn’étaient rares pour les ouvriers. Les ouvriers dénomment cette période Grand Saquage. En 1912, durant cette quinzaine, les salaires passaient de 90-100 francs à 180-200 francs.

La veille de la sainte Barbe, les ouvriers reçoivent leur paie et en profitent pour se retrouver entre camarades de corons.

Le 4 décembre est un jour de grande fête dans la compagnie, une messe exceptionnelle a lieu en présence des mineurs et des ouvriers. Repas familial, tournée des cabarets, chansons, danses, foire de Lens, bal des jeunes gens… sont souvent au programme de cette journée.

On entend dans les rues minières :

Eh bin nan, nan, Saint’Barbe, all’est pas morte !

Eh bin nan, nan, Saint’Barbe, all’est pas morte !

Viv’ Saint’Barbe !

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10 novembre 2007

La vie des Mineurs

Le pain d’alouette

Cette expression désigne le reste de tartines que le père ramenait du fond de la mine et qui constituait un merveilleux dessert convoité par ses enfants. Quelle est donc l’origine de cette appellation ? Il n’était en effet pas fréquent d’observer quelques alouettes le long des chemins de la mine !

Il faut se rappeler qu’à la découverte du charbon, ce sont les paysans qui ont travaillé à la fosse pour gagner un peu d’argent en plus. Ces paysans ramenaient les restes de leur casse-croûte au logis. Les miettes du repas avaient été distribuées aux oiseaux. Economes, parents et enfants terminaient, le soir, le quignon de pain qui aurait pu être le repas des alouettes : " l’pain d’alouette ".

C’est ainsi que le mineur revenant du fond a continué d’employer ce terme pour désigner les tartines qui restaient dans sa mallette. Il les conservait pour ses enfants qui considéraient ce pain d’alouette comme une friandise.

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10 novembre 2007

Tournage au Musée

Tournage d’un Court Métrage

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Les maquilleuses

La costumière

                                  

                           

10 novembre 2007

JOURNEE DE LA POLONITE

JOURNEE DE LA POLONITE

Le Musée de la mine d'Auchel a commémoré sa journée de la polonité le samedi 27 Octobre à 15H.

Accueil des Officiels, Visite du Musée, Projection de photos, Pot de l'amitié.

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Le Président du Musée, Monsieur Daniel VOS

Beaucoup d’émotions !!!

Les invités d'honneurs sont:

Monsieur Drodz Jerzy,

Ministre Adjoint de la re

Madame Kalinska Krystyna,

Consul Général de Pologne.

Madame Wisniewska Agnieska

Consul chargé de la Culture.

Monsieur Krajewski Jean-Marie,

Vice Président du conseil Général.

Père Georges Wizner.

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Madame Kalinska Krystyna,

Consul Général de Pologne.

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Monieur Richard Jarrett, Maire d'Auchel

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Monsieur Drodz Jerzy,

Ministre Adjoint de la représentation permanente de la

Pologne auprès de l'Union Européenne.

présentation permanente de la Pologne auprès de l'Union Européenne
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